La Marseillaise (Marsylianka)

La Marseillaise (Marsylianka)

słowa i muzyka: Claude Joseph Rouget de Lisle, 1792

[D]Allons en[G]fants de [D]la Pat[G]rie,
Le jour de [C]gloire [Am]est [D7]arri[G]vé. [D]
Contre [G]nous de la tyran[D]nie
L’éten[C]dard sang[Am]lant [D7]est le[G]vé,
L’éten[C]dard sang[Am]lant [D7]est le[G]vé!
Entendez-[D7]vous dans les cam[G]pagnes
[G7]Mugir ces fé[C]roces sol[D]dats?
Ils [G]viennent jusque dans nos [D]bras
Égor[Em]ger vos fils, vos com[G]pagn[D]es.

Aux [G]armes, citoy[D]ens,
For[G]mez vos batai[D]llons!
March[G]ez! Marchez!
[C]Qu’un [Am]sang im[D]pur
Ab[G]reuve [D]nos si[G]llons.

Aux [G]armes, citoy[D]ens,
For[G]mez vos batai[D]llons!
March[G]ons! Marchons!
[C]Qu’un [Am]sang im[D]pur
Ab[G]reuve [D]nos si[G]llons.

Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs.
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs,
Combats avec tes défenseurs.
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!

Aux armes, citoyens…

Tremblez, tyrans, et vous, perfides,
L’opprobe de tous les partis.
Tremblez, vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre.
S’ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux
Contre vous, tous prêts à se battre.

Aux armes, citoyens…


Marsyliankę, obecny hymn Francji, napisał Claude Joseph Rouget de Lisle 25 kwietnia 1792 r. Jako pierwsi śpiewali ją żołnierze z Marsylii, skąd wzięła się nazwa Marche de Marseille, skrócona do La Marseillaise. Początkowo na jej melodię śpiewano Międzynarodówkę, a po rewolucji lutowej w Rosji była hymnem Republiki Rosyjskiej.

L’Hymne des Femmes

L’Hymne des femmes

słowa: aut. niezn.
muzyka: Rudi Goguel

(Na melodię piosenki „Die Moorsoldaten”)

[Em]Nous qui sommes sans passé, les femmes
[Am]Nous qui n’[Em]avons [H7]pas d’hist[Em]oire
[G]Depuis la nuit des temps, les femmes
[Am]Nous sommes [Em]le con[H7]tinent [Em]noir.

Le[G]vons-nous femmes esc[D]laves
Et [Em]brisons nos en[H7]traves
De[Em]bout, de[Em]bout!

Asservies, humiliées, les femmes
Achetées, vendues, violées
Dans toutes les maisons, les femmes
Hors du monde reléguées.

Levons-nous femmes esclaves…

Seules dans notre malheur, les femmes
L’une de l’autre ignorée
Ils nous ont divisées, les femmes
Et de nos soeurs séparées.

Levons-nous femmes esclaves…

Le temps de la colère, les femmes
Notre temps, est arrivé
Connaissons notre force, les femmes
Découvrons-nous des milliers !

Levons-nous femmes esclaves…

Reconnaissons-nous, les femmes
Parlons-nous, regardons-nous,
Ensemble, on nous opprime, les femmes
Ensemble, Révoltons-nous!

Levons-nous femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout!

Levons-nous femmes esclaves
Et jouissons sans entraves
Debout, debout, debout!


Tradycyjna piosenka feministyczna, której melodia bazuje na niemieckim Die Moorsoldaten, we Francji znanym jako Le Chant des déportés. Znana z wykonania feministycznej grupy muzyczno-teatralnej Compagnie Jolie Môme powstałej w 1983 r.

L’Internationale (Międzynarodówka po francusku)

L’Internationale

(Francuska wersja „Międzynarodówki”)

słowa: Eugène Pottier, 1871
muzyka: Pierre De Geyter, 1888

[G7]De[C]bout, les damnés de la [F]terre
De[G7]bout, les forçats de la [C]faim [G7]
La [C]raison tonne en son cra[F]tère,
C’est [G7]l’éruption de la [C]faim.
Du pas[G]séééé [D7]faisons table [G]rase,
Foule esc[D7]lave, debout, de[G]bout
Le [G7]monde va changer de [C]base,
Nous ne [G]sommes rien, [D7]soyons [G]tout. [G7]

C’est la [C]lutte fi[F]nale;
Groupons [G7]nous et de[C]main [G7]
L’In[C]ter[G7]nationa[Am]le
Se[F]ra le [D]genre hu[G]main/x2

Il n’est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni Tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun.
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer tant qu’il est chaud.

C’est la lutte finale…/x2

L’État comprime et la Loi triche,
L’impôt saigne le malheureux;
Nul devoir ne s’impose au riche;
Le droit du pauvre est un mot creux
C’est assez languir en tutelle,
L’Égalité veut d’autres lois;
„Pas de droits sans devoirs, dit-elle
Égaux pas de devoirs sans droits.”

C’est la lutte finale…/x2

Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail?
Dans les coffres-forts de la banque
Ce qu’il a crée s’est fondu,
En décrétant qu’on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.

C’est la lutte finale…/x2

Les rois nous saoulaient de fumée,
Paix entre nous, guerre aux Tyrans
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs!
S’ils s’obstinent ces cannibales
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

C’est la lutte finale…/x2

Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs,
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent!
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours.

C’est la lutte finale…/x2


Międzynarodówka to chyba najbardziej znana pieśń socjalistyczna. Pochodzi z Francji i przez pierwsze 17 lat śpiewana była do melodii Marsylianki: tekst w 1871 roku napisał jeden z przywódców Komuny Paryskiej, Eugène Pottier, a w 1888 roku obecną melodię skomponował muzyk-amator, Pierre De Geyter.

W jakim języku chcesz śpiewać Międzynarodówkę? W śpiewniku mamy też wersję polską (z akordami), wersję angielską, hiszpańską, rosyjską i włoską. (Kliknij tag „Międzynarodówka”).

La Makhnovtchina

La Makhnovtchina

słowa: Etienne Roda-Gil
muzyka: T. Atourov i S. Alimov

Makhnovtch[Am]ina, Makhnovtchina
Tes dra[C]peaux sont [G]noirs dans le [C]vent
/ils sont [F]noirs de notre peine
ils sont [C]rouges de [E]notre [Am]sang/x2

Par les [Am]monts et par les plaines
dans la [C]neige et [G]dans le [C]vent
/a tra[F]vers toute l’Ukraine
se leva[C]ient nos [E]parti[Am]sans./x2

Au Printemps les traités de Lénine
Ont livré l’Ukraine aux Allemands
/A l’automne la Makhnovtchina
Les avait jeté au vent./x2

Makhnovtchina, Makhnovtchina
Tes drapeaux sont noirs dans le vent
/ils sont noirs de notre peine
ils sont rouges de notre sang/x2

L’armée blanche de Denikine
est entrée en Ukraine en chantant
/mais bientôt la Makhnovtchina
l’a dispersée dans le vent./x2

Makhnovtchina, Makhnovtchina
Armée noire de nos partisans
/Qui combattait en Ukraine
contre les rouges et les blancs/x2

Makhnovtchina, Makhnovtchina
Armée noire de nos partisans
/qui voulait chasser d’Ukraine
a jamais tous les tyrans./x2

Makhnovtchina, Makhnovtchina
Tes drapeaux sont noirs dans le vent
/ils sont noirs de notre peine
ils sont rouges de notre sang/x2


Francuska pieśń o chłopskiej rewolucji anarchistycznej na Ukrainie (1919-1921), której przywódcą był Nestor Iwanowycz Machno. Autorem słów jest prawdopodobnie Etienne Roda-Gil, kompozytor i scenarzysta, syn republikańskiego uciekiniera z frankistowskiej Hiszpanii. Melodia zaczerpnięta została z utworu T. Atourova i S. Alimova Les partisans.

Polska wersja tej samej piosenki jest tutaj.